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L'actuc
23 janvier 2014

La Dictature de la mode

Depuis la nuit des temps, la mode régit nos codes vestimentaire : tenue adaptée aux circonstances, idéal de taille ou de minceur lié aux mannequins, ou même exigence de la beauté. Son règne est d'autant plus important dans un lieu que nous connaissons tous : le collège. De la 6e à la 3e, nous sommes confrontés à une chose en terme de vêtements...  Les marques !  Plus présentes que jamais, elles nous incitent à les acheter, puis les porter. La mode, devenue symbole de popularité, peut nous valoir de nombreux déboires.

La Mode, ce qu'il faut avoir compris. Elle retient des indémodables (le jean's, les converses, le fameux sac "Eastpack*", ou même les "Rayban*"), mais aussi des phénomènes éphémères tels que le bonnet "Napapijri*", les slims de couleur, ou les sacs "Longchamps*".

C'est l'une des lois les plus dures de la cour de récré. On lui dédie des magazines, des événements prestigieux ont lieu en son honneur (défilés, salons...), et elle peut tout simplement nous permettre de nous sentir à l'aise dans nos baskets, de nous intégrer à une communauté. 

Séparons d'abord deux choses bien distinctes mais étroitement liées : la mode et les marques. La première se décline aussi bien en vêtements qu'en objets quotidiens, décorations, mobilier, ou d'autres domaines tels que la cuisine, la chanson, etc. Les secondes sont des enseignes qui plaisent, ou ont plu, sont garantes de bonne qualité ou juste "in". Elles sont, en quelques sortes, "au service de la mode". Il existe des marques intemporelles et des marques plus éphémeres.

Mais nous allons aujourd'hui parler de la mode vestimentaire. Si vos grands-mères portent ce que vous jugez vintage, c'est simplement parceque c'était aussi à la mode à leur époque. Oui, c'est un éternel recommençement. Rien de nouveau, donc, à certaines tendances. Apparue au le XIIIème siècle, elle désigne un phénomène consistant à s'habiller d'une façon proche de celle des autres, selon l'époque et la région et permettait de différencier les classes sociales. Elle est d'ailleurs rattachée au regard des autres, à l'image que l'on veut donner, et, dans le cas du collège, à notre intégration et notre identification. Car quoi de plus simple que de se vêtir comme son/sa meilleur(e) ami(e) ? Ou comme les membres de son groupe ? Alors que certains affichent clairement leur style sans se soucier de savoir si "c'est à la mode" ou pas, d'autres préfèrent rester plus sobres et se contenter de suivre le mouvement. Pourquoi ? Est-ce par peur d'essuyer des critiques ? De ne pas se sentir à l'aise si l'on a pas le même style que ses amis ? Parce qu'on ne sait pas réellement, au fond, ce qu'est notre vraie personnalité ? 

(Bravo à tous ceux qui ont lu jusque là :) Il faut que ce soit à la mode et de marque. Et pourquoi ne pas piocher ce qui nous intéresse, et éviter le total look tout droit sorti d'un magazine ? Oui aux marques et à la mode, mais non aux achats "parce-que-tout-le-monde-a-ce-T-shirt" ! Cherchez ce que vous aimez et affichez votre propre style. Réfléchissez à une chose. Si l'on vous mettait devant un miroir et que l'on vous disait : "C'est à toi de lancer la nouvelle tendance." Vous feriez quoi ?

Apolline

* : marque déposée

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Commentaires
D
Quand j'étais ado au collège, de 1985 à 1990, plusieurs styles cohabitaient , dans une même bande il arrivait que chacun ait son propre look. Le seul basique étant déjà à l'époque le jean. On pouvait le remplacer par un pantalon large à pinces, plus confortable, on pouvait mettre un blouson, un trois quart ou un long manteau, dans divers tissus ou coloris. A cette époque on aimait la couleur, par touche, par exemple sur une chemise ou un swea. Aujourd'hui quand je regarde les ados devant leur bahut c'est l'attaque des clones, ils ont tous le même pantalon slim, filles ou garçons, les mêmes blousons, les mêmes couleurs bleu-noir-marron.<br /> <br /> Je pense que ça viens des multinationales de la fringue, qui ont rationalisé la production de vêtements en la limitant dans un seul style mélange de streetwear et de look néo-punk. On voit ça depuis le milieu des années 2000. L'assortiment pantalon skinny-perfecto-ballerines est par exemple devenu un uniforme de collégienne. La dimension rebelle qu'avait cette tenue dans les années 1980 (c'était porté à l'époque par des marginales) s'est étiolée, si les ados d'aujourd'hui se ressemblent c'est peut-être aussi parce que les magasins de fringues ne leur proposent pas ou plus autre chose que ce qu'ils portent. Mais le problème est le même pour les adultes, à titre personnel je fréquente les fripes pour trouver ce qui me plait, le choix en neuf dans les boutiques hommes, est trop restreint aux niveaux diversité et souvent de piètre qualité. <br /> <br /> Je n'ai pas la prétention de dire que nous étions plus intelligents, mais nous avions plus de choix dans notre habillement il y a trente ans qu'aujourd'hui, et je ne vous parle même pas de la qualité des fringues, rien à voir avec la camelote jetable d'aujourd'hui.
D
La mode vestimentaire depuis une trentaine d'années est un peu trop dictée par les groupes de musiques rock ou rap et la culture djeun's. Je n'aime pas la mode vestimentaire masculine telle qu'elle est depuis quinze ans, trop de sportwear, de streetwear ou de style punk-rock:jean slim, blouson court en cuir de motard, tee shirt tete de mort, et coupe de cheveux rasée sur les cotés. De plus, le vestiaire masculin s'est beaucoup appauvris depuis la fin des années 90, les femmes ont plus de choix dans les coupes de pantalons par exemple, dans les évantails de styles disponibles, dans les couleurs et les accessoires, elles peuvent s'acheter des bottes alors qu'il n'en existe aucune pour les mecs. La mode homme est trop figées,trop monolithique, dictées par des esprits conservateurs qui n'ont toujours pas chaussé les lunettes du 21ème siècle!!
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